Le sommeil tiré par la voilure du désert
Respire les interrogations et les chimères
Le regard frigorifié par l’hardiesse du vent
S’endort sans résister à coté du néant
Le corps imperceptible des idées rescapées
Dérive ligoté par le grand maître des damnés
Lâcher à tout prix ces méandres empoisonnées
Larguer les amarres vers l’océan aéré
Où le soleil promet de se lever un jour…
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