Il monte dans le noir, au sommet de la pente
Son chien se faufile entre les conteneurs
Aprés une journée de fortes chaleurs
Le bitume se rafraichit et se lamente
Ses oreilles ramassent des bruits sourds
Au loin s’écrasent deux ou trois bombes
A la même seconde le même jour
Ils sait que d’autres succombent
L’injustice l’insupporte
Comment trouver ça normal
Les explosions illuminent les portes
Et les obus déchirent le littoral
Encore des âmes qui disparaissent
Avant que l’aube ne les caresse
Il faut laisser le temps
Au chien de pisser
A l’adolescence de passer
A l’avenir de se tisser
Surtout rester vivant
Dans sa chair et en dedans
Que de choses à faire
Pour un gosse de douze ans
Un soir de guerre…
Be First to Comment