Mélange de vie et d’envie
Détresse pétrie de soupirs
La joie s’oblige en recours
A l’opprimé qui survit
L’espoir surgit du néant
Là où l’angoisse a trôné
Quelle bête mais quel forcené
Est l’homme qui se reprend
Avec le désespoir pour ciel
La miraculeuse boîte de chair
Se dilacère en arc-en-ciel
Juste au moment où on l’enterre
Poursuis ta lutte ô créature
Implacable devant l’implacable
Qui ronge tes subtiles textures
Mais ne peut éteindre ta fable
Les hommes détruisent chaque jour
Et inventent de nouveaux tours
Mais la misère toute entière
Des êtres vivants sur terre
S’imprègne malgré les détours
D’un parfum ivre de secours
Qui pénètre les âmes défigurées
Et leur donne malgré les années
Un éclat qui dure pour toujours…
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