Égaré dans une migraine
Plus rien ne ressemble à rien
Les veines se vident de leur peines
Vécues dans un espace vain
Combien de variations et de rengaines
Combien de tortueux chemins
Verront ces paupières qui traînent
Dans un monde qui n’est pas bien
Jour après jour les croyances se démènent
Sombrant dans d’insondables ravins
L’âme affaiblie éprouve tant de peine
A redresser les malheurs du destin
« Persévère » insiste une voix souterraine
Une intuition lancinante répète au loin :
« Il est juste d’éprouver la nature humaine
Avant de la vêtir de l’habit divin »
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