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Fantômes

Leur crâne est au désert
Dans un bar orné de vide
Ni fermé ni ouvert
A une musique sordide

Leurs yeux sont hagards
Leurs joues au teint livide
Se perdent dans le noir
D’une lumière insipide

Leurs pieds sont des cartons
Des palmes pétries de rides
Avançant à tâtons
Sur des parterres arides

Où sont partis les cœurs
De ces vies humanoïdes
Qui cherchent le bonheur
Dans un espace morbide ?

Published inPOÈTOLOGUE

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