Je t’aime toi qui me lis, je vois un peu de toi
Je sais bien que tu vis et respires comme moi
Tu assistes tous les soirs dans le calme de ton lit
Aux facéties de l’espoir qui invente ta vie
Dans ton for intérieur, un évènement précis
Ravive la moindre peur, exalte la moindre envie
Je t’aime toi qui me lis, je ressens dans les airs
L’effluve de tes soucis saisir mon atmosphère
Bouillonnements multiples d’une nature humaine
Qui coule indicible dans une même veine
Je t’aime toi qui me lis, je sais que tu partages
La lourdeur des non-dits, les drames en héritage
Nos heures sont des rengaines, des pages éparpillées
Saturant nos antennes, se partageant nos idées
Je t’aime toi qui me lis, vois-tu je reconnais
L’invisible infini, intime et partagé
Je sais quand tu souffres et quand tu souris
Quand le soir te couvre, dans le noir j,e prie
Je t’aime, devrais-je t’étonner, humain inconnu
Nous sommes tous des nouveaux-nés une fois mis à nu
Be First to Comment