Leur crâne est un désert
Un cube orné de vide
Ni fermé ni ouvert
A une musique sordide
Leurs yeux sont hagards
Des sphères au teint livide
Perdues dans le noir
D’une lumière insipide
Leurs pieds sont en carton
Étoiles pétries de rides
Avançant à tâtons
Sur des parterres arides
Où sont passés les cœurs
De ces vies humanoïdes
Qui recherchent le bonheur
Dans un espace-temps morbide ?
Be First to Comment