Les lèvres se pincent sur le sursaut des heures
Les mains errantes sont en quête de chaleur
Elles se retournent et se touchent dans la nuit
Les scènes sont nombreuses mais un seul cri
S’entend par saccades de ferveur
Les éclats de rire trébuchent et reprennent
Les étreintes lascives supplient et retiennent
L’afflux des images et des souvenances
Les vagues mêlées d’une fougue immense
Envahissent une terre jadis souveraine
La douleur est presque belle
Être ensemble est une élégance
La résistance n’est pas cruelle
Quand elle précède la jouissance
Lorsque l’orage se tarit
Alors en toute nonchalance
Les orteils en bons amis
Dans les draps se balancent
Cote à cote sans souci
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