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Earthquake…

Les volutes de poussière s’accrochent à ses sourcils
Le muscle de son coeur sidéré grince en cadence
En arrière des oreilles son encéphale grésille
Comme ce poste de radio qui hurle de souffrance

L’air chargé de suie s’engouffre sans un seul bruit
Dans ses narines ouvertes pendues à son visage
Son front repose sur une paume striée par les cris
Sous les gravats son âme enterre toutes les images

Il est là, seul, alors que tout le monde s’affaire
Il les a tous perdus dans le ventre de la terre…

Published inPOÈTOLOGUE

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