Celui qui pleure la guerre
Et celui qui guerroie
Celui qui désespère
Et celui qui a la foi
Celui qui donnerait tout
Et celui qui amasse les rancœurs
Celui qui aime comme un fou
Et celui qui est fou de grandeur
Celui qui torture jusqu’à l’écorce
Et celui qui éclate en sanglots
Celui qui ouvre grand son torse
Et celui qui poignarde dans le dos
Celui qui oublie l’essentiel
Et celui qui se souvient de tout
Celui qui lance un regard au ciel
Et celui qui tombe d’un coup
Celui qui additionne les erreurs
Et celui qui implore la rédemption
Celui qui vit d’eau et de fraîcheur
Et celui qui se terre dans les pulsions
Celui qui regrette en connaissance
Et celui qui marmonne dans son cou
Celui qui pardonne les offenses
Et celui qui rend coup pour coup
Tous les hommes dans leurs errances
Tous les hommes et moi surtout
Sont capables en puissance
Sont capables de tout
Tout cela et plus encore…
Ce constat, cette realité, cette verité ou parfois cette relativité constitue selon moi le tableau de la scene de la vie humaine. Je le trouve tres beau. Bon courage, tu me manques. (GI)