L’histoire est jalonnée de grands témoins.
Ces personnages réceptifs à la lumière ne cherchent pas à la capter, mais la partagent. Ces connaisseurs de la vie sont dotés d’une âme amoureuse et altruiste.
Tout naturellement, leur recherche de vérité, de beauté et d’absolu ne sert pas uniquement à étancher leur propre soif, mais aussi et surtout à désaltérer les autres.
Ces biographes de la vie, de la vérité et de l’envie ne sont pas le chemin, mais ils indiquent le chemin. Ils ne sont pas la vérité, mais ils en témoignent.
À la hauteur de leur sagesse se situent leur discrétion et leur humilité. La profondeur de leur intelligence n’a d’égale que la simplicité de leur attitude.
Car ils savent que tout est don et que le leur est de connaître et d’en témoigner, de comprendre et de le proclamer, d’absorber et de rayonner. Ils savent qu’ils ne sont pas la source, leur charisme étant, tout simplement, de montrer la source.
Les archétypes les plus élevés de ces témoins de la vérité et de la beauté sont Marie, la mère de Dieu, « la servante du Seigneur », et saint Jean-Baptiste, « l’ami de l’époux ».
Et puis, dans notre quotidien, il y a parfois ces êtres qui surgissent d’un nulle part humain, et qui vivent leur vie en témoin. La vie les pose là, les dote d’une sensibilité extrême, leur insuffle le désir de se donner à cœur joie, de donner à cœur joie et de donner la joie aux cœurs.
La vie a posé May Menassa dans un pays enchanté, encore appelé Liban, où l’on respire un air de musique et où l’on bâtit des œuvres littéraires.
May Menassa a témoigné de ce pays enchanté et, de ce fait, elle a enchanté nos vies.
May Menassa est donc la preuve, par excellence, que ce pays subsiste.
Be First to Comment