Quatre planches séparent
Un homme des hommes
Son cadavre austère
Est privé de terroir
Gesticulant sans cesse
Des idées l’assomment
Se perdent dans la messe
De l’au revoir
Ses os tournent en rond
Et se morfondent
Son squelette et son nom
Se confondent
Un silence accablant
Élève la voix
Il peine le bon temps
D’autrefois
Ses souvenirs anciens
S’évaporent
S’estompent dans le rien
De l’immense décor
Son âme largue les amarres
Rien ne l’attache
Aux débris qui arrachent
sa propre histoire...
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